A Kayes, toujours dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits des femmes (8 mars) , ce mardi 19 mars 2024, s’est tenue une conférence débat sur l’importance de la représentativité des femmes dans la vie publique et leur rôle dans la lutte contre la corruption.
Dans le cadre du projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres (LUCEG) avec la collaboration de la Fédération Malienne des Jeunes filles et Femmes pour leur autonomisation (FENAJFA), a eu lieu la conférence débat des femmes de Kayes sur le thème : l’importance de la représentativité des femmes dans la vie publique et leur rôle dans la lutte contre la corruption.
<< Nous avons eu l’idée d’organiser cette activité pour diminuer un peu la corruption et faire en sorte que la célébration du 8 mars( journée internationale des droits des femmes) ne soit pas que festive. Nous dit Mme Zouroukou Alima Traoré, point focal du projet LUCEG à Kayes.
Selon la conseillère communale Mme Macalou Mareme seck N’daye: << nous sommes dans le Mali coura, de ce fait nous voulons le changement à tous les niveaux. Donc nous voulons que la corruption cesse>>.
<< Concernant le choix du thème, il est très important. Parce que c’est la femme qui met de l’ordre dans le foyer. Si elle arrive à bien gérer le foyer, cela veut dire que la société aussi sera bien gérée par elle. Par conséquent, éduquer la femme sur son rôle dans la lutte contre la corruption est d’une importance capitale >>. A laissé entendre M. Abdoulaye Coulibaly, président de la coalition citoyenne de la société civile pour la paix, l’unité et la réconciliation.
Aussi, durant la conférence débat, lors de l’exposé du conférencier Moulaye Cissé, on pouvait entendre que pour lutter efficacement contre la corruption, il faut passer essentiellement par cinq points essentiels : d’abord accepter le fait que la corruption est un frein au développement, ensuite bâtir sur de nouvelles bases en posant un diagnostique, et enfin la pratique ou la mise en évidence des nouvelles pratiques et après faire une évaluation.
En somme, il convient de rappeler que l’objectif des activités organisées lors de la journée internationale des droits des femmes est de contribuer à l’émergence politique des femmes et leur participation à la vie publique en vue de favoriser et d’améliorer leur contribution à la lutte contre les pratiques de corruption qui affectent leurs droits dans l’accès aux services sociaux de bases. De ce fait, au moins 500 personnes, dont au moins 50 % de femmes et de filles seront sensibilisées à travers l’organisation de 4 conférences publiques (2 à Bamako, 1 à Kayes et 1 à Koulikoro) par les OSC partenaires du projet sur la lutte contre les pratiques de corruption.
Adama MAIGA